Colère du député du Cher contre le projet de carte scolaire pour la prochaine rentrée dans le Cher. Loïc Kervran alerte sur une soixantaine de fermetures de classes à l'étude. Selon lui, c'est "une attaque en règle contre l'égalité des territoires".
C'est un coup de tonnerre pour le monde éducatif du Cher. Plusieurs dizaines de classes sont menacées à la rentrée de septembre et
19 postes d'enseignants sont menacés, d'après le projet de carte scolaire. Selon les syndicats, il n'y a pas eu de telle réduction de postes depuis plus de 10 ans dans le département.
"C'est un sentiment de choc et de révolte, réagit Loïc Kervran, député Horizons du Cher.
Ce sera sans doute autour d'une quarantaine de fermetures des classes. Plus d'une soixantaine sont à l'étude. C'est un sentiment de révolte aussi devant le prix disproportionné que paye la ruralité, puisque l'immense majorité des fermetures de classes envisagées concernent nos petites écoles rurales".
Le département avait été plutôt préservé des fermetures de classes ces dernières années, malgré la baisse du nombre d'élèves.
"L'Éducation nationale nous dit que c'est une question de démographie, poursuit l'élu berrichon.
Mais la réalité, c'est que c'est un transfert massif de moyens de la campagne vers la ville. Et derrière, il y a la vision de certains qui continuent de vouloir concentrer l'ensemble des services publics dans les grandes villes, en niant le droit de vivre dans nos plus petites communes".
Avec le président des maires du Cher et le président des maires ruraux du Cher, Loïc Kervran appelle à la mobilisation. Les syndicats enseignants annoncent une grève jeudi 1er février.
Pour écouter l'émission:
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