Les questions, sous leurs formes orales ou écrites sont les instruments parlementaires les plus anciens de contrôle de l’activité du Gouvernement.
Les questions, sous leurs formes orales ou écrites sont les instruments parlementaires les plus anciens de contrôle de l’activité du Gouvernement.
Article 24 de la Constitution « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques ».
Elles sont posées par un député à un ministre, elles concernent le plus souvent un point précis sur un sujet d’intérêt local. La question est remise au Président de l’Assemblée nationale, qui la notifie au Gouvernement. Elles sont concentrées pendant les semaines de contrôle, à raison d’une séance le mardi matin et d’une séance le jeudi matin. J’ai eu l’occasion d’utiliser cet outil pour aborder par exemple la rénovation de la ligne Bourges-Montluçon ou encore la situation du SMUR de Bourges.
La séance de questions au Gouvernement, qui bénéficie d’une retransmission télévisée, est la plus visible du grand public. Contrairement aux questions orales sans débat, le contenu des questions n’est en principe pas communiqué au Gouvernement et aborde des sujets de politique générale.
Les questions écrites constituent une prérogative individuelle des députés. Cette procédure s’exerce hors du cadre de la séance. Elles sont posées par un député à un ministre. Les actes du Président de la République ne peuvent y être mis en cause pour respecter le principe de séparation des pouvoirs et d’irresponsabilité du chef de l’État devant le Parlement. Ces questions sont remises au Président de l’Assemblée nationale, qui les notifie au Gouvernement. Elles sont publiées chaque semaine dans un fascicule spécial du Journal Officiel qui comporte également les réponses des ministres. Toutes les questions et leurs réponses sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale : http://www2.assemblee-nationale.fr/recherche/resultats_questions
Cet outil nous permet de soulever des questions pour lesquelles, des citoyens, des élus locaux, des associations, des syndicats, des entreprises… nous interpellent mais aussi pour obtenir des précisions sur l’application de certaines dispositions ou encore pour alerter un ministre sur une situation précise. Leur caractère illimité nous permet d’aborder tous les sujets qui nous préoccupent mais le nombre important de questions posées engendre de longs délais de réponse. Elles sont donc complémentaires au travail collectif que nous menons avec les cabinets ministériels sur certains dossiers.
Depuis le début de mon mandat j’ai posé près de 80 questions écrites, inspirées des problématiques constatées dans ma circonscription. Elles me permettent d’aborder des thématiques variées : de la santé à la protection des consommateurs en passant par la sécurité, l’agriculture ou encore les affaires sociales ou l’aménagement du territoire.
Retrouvez l’intégralité de mes questions écrites et orales : http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA719052