Mardi 11 janvier 2022, le député Loïc Kervran était aux côtés du
préfet du Cher, Jean-Christophe Bouvier, du président de la Région
Centre-Val de Loire, François Bonneau, du maire de
Saint-Amand-Montrond, Emmanuel Riotte, du président de la
communauté de communes Cœur de France, Daniel Bône, et de la conseillère départementale et vice-présidente de Cœur de France chargée de la santé, Clarisse Duluc, pour assister à la pose de la première pierre de la future maison de santé pluridisciplinaire de Saint-Amand-Montrond. Lors de sa prise de parole, le député a remercié chacun des intervenants qui ont contribué à la réalisation de ce projet, indispensable pour l'avenir du territoire :
« Avec cette première pierre, c'est le travail d'hommes et de femmes qui paie. Toutes ces personnes font la différence. Elles font que nous allons passer d'une anomalie : Saint-Amand-Montrond sans maison de santé, alors qu'on en a une à Levet, Sancerre, Nérondes, Sancoins, Boussac, Ainay-le-Château, Culan, etc... Nous passerons de cette anomalie incroyable à une belle maison de santé, bientôt remplie de professionnels, parce que c'est ce qui compte à la fin. »
Alors qu'elle travaillait sur ce projet depuis plusieurs années, la communauté de communes Cœur de France a acquis l'ancienne école maternelle de la Chaume, avenue Jean-Jaurès, à proximité du centre hospitalier et la clinique des Grainetières au début de l'année 2021. Elle a ensuite confié la gestion de ce projet au cabinet
Spirale 03 de Moulins et à son architecte, Stéphane Pichon.
La visite de chantier du 11 janvier 2022 a permis aux élus des différentes communes du Cœur de France de mesurer l'avancée des travaux, entrepris le 1er novembre 2021 avec la démolition des cloisons intérieures, le bouchage de certaines ouvertures et la création de nouvelles. Les travaux, qui devraient durer douze mois pour un budget de deux millions d'euros (dont 192 300 € financés par l'Etat), devraient être terminés d'ici la fin de l'année 2022.
Seize professionnels de santé
Seize professionnels de santé, regroupés en société interprofessionnelle de soins ambulatoires, sont engagés dans le projet :
- deux médecins généralistes
- trois kinésithérapeutes
- six infirmiers
- un podologue
- un psychologue
- un orthophoniste
- une diététicienne
- un ostéopathe
« Le début sur l'attractivité est un faux procès qui est fait au territoire et qui m'exaspère. Ce n'est pas le Cher qui n'est pas attractif. Il n'y a personne à attrier aujourd'hui. Et il faut sortir de cette logique qui est vraiment mortifère. » Loïc Kervran