La Loi « renseignement » votée le 24 juillet 2015 dans un climat très consensuel, compte tenu du contexte, avait pour ambition de définir le cadre d’intervention des services de renseignement tout en garantissant un juste équilibre entre la sécurité nationale et la protection des libertés publiques.
L’intégration de l’algorithme à cette loi avait suscité beaucoup de débat ce qui avait rendu cette technique expérimentale jusqu’en 2018, puis jusqu’en 2020. C’est dans cet agenda qu’une mission d’évaluation, conjointe à la commission de la défense et à la commission des lois, a été créée, présidée par Guillaume Larrivé et pour laquelle j’ai été nommé co-rapporteur aux côtés de Jean-Michel MIS. Nous auront travaillé plusieurs mois, avec de nombreuses auditions menées à huit clos, pour rendre notre rapport le 9 juin dernier.